Réveillon 2006 au Maroc

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Jour 7 (4 Janvier 2006) :
Ouarzazate - Marrakech

Ces foutus freins ont hanté mon sommeil… Aujourd'hui, il faut absolument trouver une solution.
Faire de la piste avec un freinage aléatoire, ça peut encore passer. Mais remonter vers la "civilisation" en passant un col à 2.200 mètres d'altitude sans freins, c'est du suicide !

 

De bon matin, devant l'hôtel Zaghro..

De bonne heure, je pars à la chasse aux coupelles. Dans les innombrables boutiques de la banlieue de Ouarzazate, je vais peut-être trouver la pièce indispensable?
Je finis par me procurer des coupelles de 4L.
Elles ressemblent comme des sœurs à celles de 2CV…

Espoirs déçus: elles sont un poil plus larges et coincent dans le corps du maître-cylindre.

Tony et moi étalons toutes les pièces disponibles. Hors des trois maîtres-cylindres dont nous disposons, nous choisissons les éléments les moins mutilés.
Au passage, on "hône" le corps le moins mal fabriqué à l'aide d'un manche de tournevis et d'un bout de Scotch-Brite.
On remonte le tout et, oh miracle, on a un semblant de freins. Spongieux, certes, mais constants.
Cette configuration nous ramènera à Liège
.

 

La route vers Marrakech est sympa.
Avec Johnny, Göran et Pit'bull, nous faisons un petit détour pour visiter un site "lunaire" servant de décor naturel pour le cinéma.

 

 

En ressortant, Göran pète un tirant de suspension dans un cassis de 5cm de profondeur… La réparation prend tout-de-suite 10 minutes, le plus ardu étant de trouver un tirant de rechange dans son fatras ;o-)

 

Nous sillonnons de supers paysages, mais ça sent déjà la fin des vacances :o-(

Nous nous arrêtons au sommet du col de Tichka (2.260 mètres d'altitude) pour y visiter quelque "baraque à souvenirs".
Les vendeurs sont nettement plus "accrocheurs" qu'au sud du pays.
"Ca sent le touriste…".

Nous arrivons à la cité mythique avant la tombée de la nuit.

Situé le long d'une route nationale "bien fréquentée", le camping est aussi accueillant qu'une prison belge du XIXème siècle.
Heureusement pour nous, il reste des chambres libres dans une espèce de bungalow. A 20 Euros pour la nuit, on va pas en faire un caca nerveux.

Début de soirée, des minis-bus nous amènent au cœur de Marrakech.
Cette fois, ça pue définitivement le touriste; on se croirait à Venise ou à Bruges, les décors étant, toutefois, différents.
Nous nous sustentons puis nous baladons un peu en attendant la "navette" pour le retour au camping.

 

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